En ce moment on ne peut pas ouvrir un réseau social, lire un article de presse sans tomber sur les nouvelles consignes d’éducations à la mode : renvoyer le père Noël au rang de simple mensonge. Mon fils aime croire au père Noël (on lui a laissé le choix : certains y croient d’autres pas, personne ne l’a jamais vu en vrai donc on n’est sûrs de rien).
A la maison, quand on en parle, on sait très bien que les pères Noëls des magasins sont des faux. On sait que le père Noël vit très au Nord et que personne ne l’a jamais vu. On y croit, mais avec une porte de sortie honorable pour pouvoir ne plus y croire un jour.
Voici un livre qui expose très bien ce point de vue de la dualité, entre l’envie de croire des plus jeunes et la froide réalité des grands.
“Les grands disent que ce sont les petits qui croient au Père Noël. Mais moi, je sais qu’ils se trompent. Parce que si le Père Noël n’existe pas, pourquoi en parlent-ils tout le temps ? “
Si dans mon entourage des personnes ont décidé de ne pas y croire, je leur serait extrêmement reconnaissance de dire “moi je n’y crois, pas car je ne l’ai jamais vu” à la place d’un péremptoire “il n’existe pas : c’est un mensonge”. Je serais vraiment terriblement peinée que quelqu’un se permette d’éteindre les petites étoiles dans les yeux de mon loulou au nom de la triste et morne réalité.
De la même manière que ça fait du bien à des milliards d’adultes de croire en un Dieu sans avoir aucune preuve, beaucoup d’enfants éprouvent un réel plaisir à croire au père Noël. La plupart des enfants vivent très bien la découverte de l’impossibilité de la magie, voir continuent à y croire un peu et à espérer. Pour quelques enfants qui ont pleurés, on est en train de sacrifier le rêve et l’imaginaire toute une génération… il ne faudra pas venir se plaindre si on fabrique des dépressifs et des anxieux, le monde réel est quand même tout sauf un monde idéal.
Alors, chez vous aussi on lutte pour préserver un peu de magie de l’enfance ?
EDIT : voilà enfin LA réponse parfaite, à lire ici.